La Birmanie est un pays intéressant sous de nombreux aspects. Il tire parti de ses différentes richesses pour afficher sa singularité, surtout aux yeux de touristes étrangers. Parmi les attributs dont il dispose, l’on peut citer les nombreux traits de sa culture. Il s’agit d’un univers entier qui se compose d’une multitude de facettes.
L’essentiel des choses à savoir à propos de la Birmanie
La Birmanie est un pays asiatique d’environ 50 millions d’habitants. Elle se situe entre la Chine, le Laos et la Thaïlande. La langue officielle est le birman. Il s’agit d’une langue faisant partie de la famille sino-tibétaine. Un peu plus du trois quarts des habitants l’utilisent dans le quotidien. Des portions isolées parlent le shan (11 %), l’arakanais (6 %), le karen (5 %), le jingpho (les Kachin, 2,5 %) et bien d’autres langues austro-asiatiques.
Officiellement, la Birmanie est connue sous la désignation Union du Myanmar. Cette seconde appellation est assez récente même si son origine est antérieure à la première. Elle commence par ailleurs à être de plus en plus utilisée, depuis que le pays est reconnu par l’Organisation des Nations unies. Ces deux termes sont profondément ancrés dans l’histoire de la nation. C’est la raison pour laquelle il n’est pas nécessaire de choisir l’une d’elles.
La religion en Birmanie, un sujet à part entière à considérer
Si pour la plupart des pays, la religion fait partie des informations citées dans les généralités. Ce n’est pas approprié pour le cas de la Birmanie. C’est un sujet qui mérite une considération particulière. La raison est qu’elle occupe une place importante dans l’univers culturel du pays. De premier abord, il faut souligner que la majorité des Birmans sont bouddhistes, précisément 89 % de la population. Cependant, ils pratiquent une version traditionnelle, appelée theravada. Cette religion a la particularité de refuser l’intercession de bodhisattvas.
Il s’agit d’une doctrine accordant de l’importance au Bouddha avant l’atteint de l’éveil, tel que le bouddhisme hinayana le présente. Les Birmans pratiquent aussi d’autres religions comme le christianisme et l’islam. En termes de proportion, les adeptes de ces religions représentent environ 8 % de la population. L’hindouisme occupe aussi une place non-négligeable dans le pays. D’ailleurs, les adeptes ont constitué de petites communautés.
Découvrir la gastronomie birmane à travers le livre des recettes
Si le côté spirituel a son importance, l’art culinaire est aussi un aspect culturel intéressant de la Birmanie. La gastronomie birmane est méconnue en comparaison à d’autres traditions culinaires du continent asiatique. Pourtant, les spécialités locales sont de véritables mélanges de saveurs et se constituent d’ailleurs en objet dans un circuit en birmanie prestige voyages par exemple. Cela s’explique en partie par l’influence des traditions culinaires indiennes, chinoises et, bien sûr, thaïlandaises.
La cuisine birmane puise aussi son goût dans des produits du marché. C’est-à-dire dans les innombrables produits du terroir. Dans la pratique, cette richesse gastronomique est illustrée dans des plats tels que la soupe Mohinga, le laphet thoke ou encore les nouilles shan. Durant un séjour axé sur la culture, il est fortement conseillé de procéder à leur dégustation, ne serait-ce que pour le temps d’un repas.
Lors d’un séjour dans le pays, l’une des activités les plus intéressantes à faire est bien de goûter aux recettes locales. Il est même conseillé aux fins gourmets de dresser une liste de spécialités culinaires à déguster tout au long du voyage. Le seul point sur lequel il faut faire attention, c’est la modération. Un estomac est habitué aux aliments du quotidien. Un changement peut provoquer des problèmes de digestion.
Au sujet du savoir-vivre, quels sont les points intéressants ?
Après les douceurs gourmandes, vient le tour des règles de bienséance. C’est d’ailleurs une des déclinaisons du monde culturel birman. En effet, la destination birmane est aussi connue pour certains comportements caractéristiques de sa population. L’un d’eux est partagé par la plupart des peuples asiatiques. Il s’agit de l’attitude zen en toute circonstance. Cette règle trouve surtout ses fondements dans les convenances. Un autre geste interdit, au risque d’être injurieux, c’est le fait de toucher la tête de quelqu’un.
Ici, il n’y a pas de distinction entre adulte et enfant. Il en est de même pour les figures de bouddha. Ces dernières sont considérées comme sacrées. On doit donc leur montrer du respect. Cela se retrace aussi par le fait qu’il ne faut pas les pointer du doigt ou qu’il ne faut pas leur tourner le dos. Ces règles sont toutes en lien avec la domination de la religion bouddhiste en Birmanie.
Pour ce qui est de la bienséance chez autrui, la première des règles souligne l’importance de se déchausser. C’est une marque de respect. Cela vaut aussi pour les temples religieux, en particulier, les sites bouddhistes. Il ne faut donc pas s’étonner devant les nombreuses paires de chaussures à l’entrée de ces lieux de spiritualité.